Aujourd’hui, visite (INTERDITE !) au Château de Robert le Diable !
Le château est fermé au public depuis 2003, il a été squatté, il a subi un incendie dans une des tours…
C’est vraiment honteux d’avoir laissé ce château à l’abandon.
Au dernières nouvelles, il a été racheté par l’Agglo de Rouen et sera donc (un jour…) réhabilité pour les visites.
Bon moment plein d’adrénaline quand je suis descendu dans les souterrains ! Avec juste une p’tite lampe électrique ! Frissons assurés ! Mais bien kiffant !
Si ce n’est pas deja fait, regardez vite la galerie photo !
Château de Robert le Diable sur Wikipédia :
Le château de Robert le Diable, château féodal remontant à la période des ducs de Normandie, est situé à Moulineaux, près de Rouen, en bordure de l’autoroute A13.
Il tire son nom de Robert le Diable qui, selon les auteurs, désigne soit Robert de Montgommery, soit Robert le Magnifique, duc de Normandie et père de Guillaume le Conquérant, sans que des preuves de sa construction par ce personnage n’existent.
Il est situé sur une colline qui domine la Seine de très haut, et la vue s’y étend sur toute la région rouennaise, ce qui en faisait une situation particulièrement stratégique.
Bien que très modifié et en partie reconstruit par un amateur au début du XXe siècle, le château a été classé au titre des sites en 1935.
Encore à moitié ruiné, il a été racheté, restauré et aménagé dans les années 1950 par Roger Parment, alors maire de Moulineaux, avec des souvenirs divers ainsi que des scènes reconstituées de l’histoire locale et de la vie au Moyen Âge avec des personnages grandeur nature.
Il était visitable jusqu’en 2003. Depuis peu son accès est fermé par un panneau « propriété privée ». Les propriétaires y ont enlevé le drapeau normand situé sur la tour principale.
Un incendie le 26 mai 2007 a détruit les planchers de la tour Nord dite « de Rouen ».
Un programme d’aménagement de 700 000 euros va être lancé par l’Agglomération de Rouen pour rouvrir au public les abords du château.
« Les ruines furent la proie des pillards, des brigands, des réprouvés, des chouettes, des grands ducs, des fantômes. Pendant des siècles personne n’osa plus vivre sur la colline. Les habitants de Moulineaux se signaient en passant dans les parages et ne s’y aventuraient, jamais à la nuit tombée. Les ruines émergeaient de la forêt pour sombrer dans la brume ou dans l’obscurité. On racontait que le soir, les nuages bas transportaient dans leur voyage, la silhouette fantastique des murailles, les stigmates de tous ceux qui avaient péri en s’aventurant dans les ruines.«